Mi-mars, avril et mi-mai 2020 : « confinement » en ROYA... en particulier à SAORGE – vallée bien connue pour son accueil des personnes migrantes (au-dessus de Vintimiglia), et là bien entendu dans mon cas ce n’est pas « fortuit » - ici photos smartphone, éventuellement un peu recadrées et un peu retouchées
Pour moi une véritable tranche de vie, 3 mois sur place au total.
Et même une tranche de vie même assez « marquante ».
Bien conscient de la veine que j’ai eue d’atterrir là, et là j’en parle pas vraiment « pour faire le malin ». Si j’étais resté coincé dans mon petit appart parisien, surtout avec ces contingences « flics » du moment, je serais possiblement devenu dingo. Et durant toutes ces semaines j’ai parfois pensé aux gens à qui c’était plus ou moins arrivé (...)
D’ailleurs ça s’est fait à l’arrache : ce n’est que la veille du jour de confinement que mon fiston, installé à Saorge depuis ~2 ans, m’a « sommé » :-) de faire ces 1000 bornes, en se disant que sinon je deviendrais dingo.
En fait de « confinement », dans mon cas je me serai surtout remis à la randonnée. 5 ans que je n’avais plus vraiment marché en montagne, si ce n’est parfois quelques brèves marches d’approches pour accéder à un décollage parapente. Eh bien là du coup j’ai été vernis, et j’ai parfois envoyé du lourd ! (aussi un peu parce qu’il ne s’agissait évidemment pas de se mettre en l’air en parapente!). Bref rando rando rando, certes quand même pas tous les jours, mais parfois des randos de 2, 3, 4 ou même 8 heures. En prenant simplement soin de basculer le moins possible de l’autre côté de la vallée, en Ouest, pour éviter la route c’est-à-dire pour ne pas tomber sur les condés du périmètre, lesquels évidemment n’avaient que ça à faire, comme un peu partout sur le territoire...
Et pourtant… et pourtant : il y en aura quand même eu un, de « gros gros sketche » avec ces cons-dés…
Bienvenue chez KAFKA ! Là-dessus pour en savoir plus voir le PDF ici mis en logne dans le flot d’images (ma prose de contestation de la prune « 135 zorros » en question… une prune que je ne paierai jamais de mon propre chef, de toute façon - même si ces cons-là ne font pas marche arrière, ces messieurs viendront donc se servir sur mon compte !…)